La Ferrari 250 GT 2445 a été construite selon les spécifications Comp/61 et a été vendue neuve au Garage Francorchamps au printemps 1961. L'équipe belge a aligné la voiture pour Jacques van den Haute et plus tard pour Robert Crevits, qui a remporté plusieurs courses de côte au cours des saisons 1961 et 1962. Alignée aux 24 heures du Mans où son moteur est remplacé par celui de 2053GT accidentée aux 1000 Km du Nürburgring, elle est confiée à Georges Berger et Robert Darville qui débute dans la Sarthe.
Qualifiée en 23ème position avec un temps de 4"23'5, elle est devancée en GT par les Jaguar et les Aston Martin. Pour la course, la prestation de la berlinette gris métallisée sera de courte durée. Durant la quatrième heure de course Darville va sortir de la route à Arnage et détruire complètement la voiture, heureusement sans dommages pour son pilote.
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Les restes de la voiture ont été vendus à Piero Drogo, qui a équipé le châssis d'une carrosserie de sa conception et de sa création. Pour des raisons douanières, la voiture à carrosserie Drogo a été renumérotée 1965GT et vendue à l'acteur américain James Coburn. Elle a depuis retrouvé sa carrosserie d'origine reconstruite et arbore de nouveau les couleurs de l’écurie Francorchamps.
La Ferrari 250 GT Ocar OCA59
Ocar reproduit des modèles épuisés chez le fabricant d'origine et des modèles originaux. Ils sont prévus pour se monter sur les châssis Slot Classic. Le kit est livré avec vitrage et cockpit thermoformés, une tête de pilote et une planche de décalcomanies pour reproduire les versions des 24 heures du Mans 1961. Le moulage est correctement réalisé mais coulé dans une résine très épaisse. Un travail d'affinage et de ponçage est nécessaire pour obtenir une finition correcte et pour permettre aux roues de tourner librement.
Pour reproduire la version de 1962, il faut utiliser des décalcomanies disponibles chez Le Mans Decals. Les roues sont fournies par BRM et pour être tout à fait exact, il faut ajouter les deux phares longue portée devant la calandre et une paire d'essuies glace. Sur la piste, le comportement de la Ferrari 250 GT est tout à fait correct et c'est un plaisir de voir rouler la sculpturale 250 GT.
Une autre reproduction
En 1963, Scalextric a mis à son catalogue la Ferrari 250 GT simultanément avec l'Aston Martin DB4 GT. Les deux voitures vont devenir des modèles emblématiques de la marque britannique et faire rêver les pilotes en herbe et bien plus tard les collectionneurs.