La Ferrari 250 GTO 3445GT est vendue neuve en avril 1962 au pilote privé italien Sergio Bettoja par l'intermédiaire de Luciano Conti qui l’inscrit à la course de côte de Parma-Poggio. A son volant, Sergio Bettoja l'emmènera sur la troisième marche du podium. Immédiatement après cette course elle devient la propriété du comte Volpi, à qui Enzo Ferrari refusait de vendre une GTO neuve suite à cette fameuse dispute qui donna naissance à la Breadvan. Quoi qu’il en soit, dès son acquisition, la voiture est alignée aux 24 heures du Mans 1962, sous la bannière de la Scuderia Serenissima.
Confiée aux duo italien Nino Vaccarella et Giorgio Scarlatti, la voiture se qualifie en 15ème position avec un temps de 4'08"4 à moins d'une seconde de la meilleure GTO de Ireland / Gregory. Tournant régulièrement, la numéro 58 pointe en 7ème position peu après la mi-course.
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Malheureusement, la ronde allait s’arrêter à la 15ème heure, des soupapes ayant rendu l’âme alors que la GTO pointait à la 10ème place.
La Ferrari 250 GTO Fly ELM04
En 2022, Fly Car Model, en collaboration avec son distributeur britannique Gaugemaster, annonce une nouvelle collection de 12 modèles ayant participé aux 24 Heures du Mans en séries limitées de 200 exemplaires chacun. Ils sont tous basés sur les moules déjà existants des Porsche 911, Ferrari 250 GTO, Ford GT40, Porsche 917 et Lola T70. La Ferrari 250 GTO numéro 58 fait partie de la deuxième série disponible. Les standards Fly sont au rendez vous et la miniature conserve tout ce qui a fait de cette marque une référence dans le domaine du slot racing. Le moteur avant dégage complètement l'habitacle qui est très fidèlement reproduit jusqu'à la grille du levier de vitesses.
Les formes sont justes et la finition enrichie de très nombreux accessoires tels que les sorties échappement finement détaillées, les attaches capot et l'insigne de calandre en photo-découpe. Un bémol, la tête du pilote aurait mérité un moulage plus réaliste.
Sur la piste, une fois l'aimant retiré, les roues frottent dans la carrosserie et il faut une bonne préparation pour faire rouler correctement la voiture. Le moteur avant ne favorise pas l'adhérence du train arrière qu'il faut lester pour obtenir un bon équilibre.