Ferrari 250 GTO #22 ‣1962

24 heures du Mans 1962 - Ferrari 250 GTO #22 - Pilotes : Léon Dernier / Jean Blaton - 3ème

24 heures du Mans 1962 - Ferrari 250 GTO #22 - Pilotes : Léon Dernier / Jean Blaton - 3ème

La Ferrari 250 GTO n°22 des 24 heures du Mans 1962

La Ferrari 250 GTO 3757GT est la treizième produite, vendue le 14 juin 1962 en Belgique, peinte en Rosso Cina avec la conduite à gauche. C’est Jacques Swaters qui l'a commandée pour l’écurie Francorchamps. A peine 10 jours après sa livraison, elle est alignée au départ des 24 heures du Mans 1962 avec à son volant Léon Dernier ("Eldé") et Jean Blaton ("Beurlys"), deux pilotes phares de l'écurie Belge.

Aux essais, la voiture se place en 19ème position avec un meilleur tour en 4'15"8, le moins bon temps de toutes les GTO engagées.  Tournant comme une horloge malgré un roulement de pont qui donna des soucis, la numéro 22 pointe en 8ème position à la mi-course. Grignotant régulièrement des places à la faveur des abandons, elle rejoint le trio de tête à la 21ème heure pour ne plus le quitter.

Au passage du drapeau à damiers en troisième position, la GTO à peine rodée, aura parcouru 4 214 km à une moyenne de plus de 176 km/h. Pas mal pour une voiture sortie d'usine 10 jours avant !

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3757GT est très certainement l’une des GTO les plus célèbres et les plus souvent représentées dans les médias, grâce à la notoriété de son propriétaire, l’ex-batteur des Pink Floyd, Nick Mason.

Nick Masson et sa Ferrari 250 GTO 3757GT

Nick Masson et sa Ferrari 250 GTO 3757GT

La Ferrari 250 GTO Fly A1801

Dans la famille des 250 GTO, Fly n'a pas oublié la numéro 22 des 24 heures du Mans 1962. Les standards Fly sont au rendez vous et la miniature conserve tout ce qui a fait de cette marque une référence dans le domaine du slot racing. Le moteur avant dégage complètement l'habitacle qui est très fidèlement reproduit jusqu'à la grille du levier de vitesses.

Ferrari 250 GTO Fly A1801

Ferrari 250 GTO Fly A1801

Les formes sont justes et la finition enrichie de très nombreux accessoires tels que les sorties échappement finement détaillées, les attaches capot et l'insigne de calandre en photo-découpe. Un bémol,  la tête du pilote aurait mérité un moulage plus réaliste.

Sur la piste, une fois l'aimant retiré, les roues frottent dans la carrosserie et il faut une bonne préparation pour faire rouler correctement la voiture. Le moteur avant ne favorise pas l'adhérence du train arrière qu'il faut lester pour obtenir un bon équilibre.

Ferrari 250 GTO châssis n° 3757GT

24 heures du Mans 1962 - Ferrari 250 GTO #19 - Pilotes : Léon Dernier / Jean Blaton - 3ème