Ligier

24 heures du Mans 1970 - Ligier JS1#50 - Proto Slot Kit

24 heures du Mans 1970 - Ligier JS1#50 - Proto Slot Kit

Ligier, du bulldozer à la Formule 1

A la tête d'une prospère entreprise de travaux publics, Guy Ligier se lance tardivement dans la course automobile tout d'abord comme pilote. En 1964, pour ses premières 24 heures du Mans , il se classe septième et premier de la classe Grand Tourisme sur Porsche 904 associé à Robert Buchet. En 1966, associé à Jo Schlesser, il devient importateur exclusif des Mustang, Cobra et GT40 en France. A la suite du décès de Jo au Grand Prix de France 1968, Guy Ligier décide d'arrêter sa carrière de pilote pour construire ses propres voitures de course.

Ligier JS1 - 24 heures du Mans 1970

Ligier JS1 - 24 heures du Mans 1970

La première berlinette baptisée JS1 (les initiales de son ami Jo Schlesser) est présentée au salon de Paris 1969 et rapidement engagée en compétition et aux 24 heures du Mans 1970. En 1971, c'est une barquette ambitieuse équipée du Cosworth DFV, la JS3, qui représentera la marque aux 24 heures pilotée par son constructeur lui-même.

Ligier JS3 - 24 heures du Mans 1971

Ligier JS3 - 24 heures du Mans 1971

Les années suivantes verront les JS2 participer avec succès au championnat du monde des constructeurs avec comme point d'orgue la seconde place aux 24 heures du Mans 1975. Pour la saison 1976, Ligier plongera dans le grand bain de la Formule 1 avec la JS5 à moteur Matra. Cette aventure se terminera en 1996 avec la victoire d'Olivier Panis au Grand Prix de Monaco. En 1997, le pilote français Alain Prost, quadruple champion du monde, rachète l'écurie qui devient Prost Grand Prix. Elle sera mise en liquidation judiciaire en 2002.

En 2004, Guy Ligier prend une participation majoritaire dans la société des Automobiles Martini et donne sa marque aux nouveaux modèles, comme les sport-prototypes JS49, JS51 et JS53. Début 2014, un rapprochement est effectué avec OAK Racing qui engage trois châssis Ligier JS P2 aux 24 heures du Mans. La numéro 46 prendra la 6ème place au classement général et le seconde place en catégorie LMP2.

Parallèlement à ses activités en compétition, Guy Ligier diversifie son activité et, dans les années 80, produit les premiers quadricycles légers de la marque ne nécessitant pas le permis de conduire. Guy Ligier meurt le 23 août 2015 à l'âge de 85 ans à Nevers et c'est désormais François, le petit-fils du fondateur, qui est aux commandes du puissant groupe industriel.

Pour plus d’informations, visitez le site officiel de la marque.