Livrée neuve en Février 1964 à Robert Buchet, pilote privé et concessionnaire Porsche à Poitiers, la Porsche 904 GTS 021 a commencé sa carrière sportive au tour de Corse. Pour les 24 heures du Mans, la voiture est engagée par Auguste Veuillet (Sonauto), l'importateur Porsche en France. Robert Buchet dont c'est la troisième participation, fera équipe avec Guy Ligier qui débute au Mans. Qualifiée en 26ème position avec un temps de 4'15''6, la numéro 34 est la seconde des cinq 904 GTS engagées avec un écart de 33" sur la pôle position de le Ferrari de John Surtess.
Profitant de le remarquable fiabilité du 4 cylindres à plat, la Porsche numéro 34, remonte progressivement au classement au fil des abandons des leaders. Elle pointe à la 11ème place à la mi-course et en 8ème position à 4 heures de l'arrivée. Elle gagnera encore une place, en doublant la Ferrari 250 GTO de Tavano/Grossman dont le V12 est ralenti par deux soupapes voilées. La remarquable septième place au générale sera complétée par une victoire dans la classe des moins de 2 litres et la troisième place à l'indice de performance.
021 retrouvera le Mans en 1965, mais abandonnera sur problème moteur, puis sera détruite lors de la Coupe des Alpes. Entièrement reconstruite en 1966 à l'usine à partir du châssis d'origine, elle poursuivra sa carrière sportive jusqu'en 1970 équipée d'un 6 cylindres 2,8 litres.
La Porsche 904 GTS MRRC MC0041
MRRC reproduit dans une livrée gris métallisée, une version Sebring 1964 de sa Porsche 904. Pour réaliser la version Le Mans, il faut supprimer toute la décoration par un léger ponçage au papier très fin (1200 ou plus) suivi d'un lustrage au polish pour que le vernis retrouve son brillant. Les décalcomanies sont réalisées par impression jet d'encre sur du papier blanc spécial qui doit être impérativement verni après une bonne journée de séchage pour éviter que l'encre ne se dissolve dans l'eau.
Basée sur un antique moule Monogram, la Porsche 904 MRRC conserve ses deux principaux défauts qui sont sa largeur insuffisante et son essuie-glace moulé dans le vitrage. La finition du modèle est cependant superbe. Les roues et les accessoires sont parfaitement reproduits. Sur la piste, une fois l'aimant retiré, la Porsche a un comportement très correct.
Malheureusement, le moteur Scaleauto slimline 20 000 tr/mn est beaucoup trop puissant et le frein insuffisant pour assurer un pilotage serein. La seule solution est de baisser le voltage pour retrouver des performances compatibles avec les grandes roues et l'étroitesse du châssis.