Vendue en début d'année à Geoffrey Edwards, de Jersey, la Ford GT40 1078 identique à celle de Beurlys, a disputé quatre manches du championnat mondial aux mains de l'équipage Piper / Salmon. Reconstruite par JWA après un accident de Spa elle est toujours confiée à Mike Salmon, associé pour les 24 heures du Mans à l’Écossais Eric Liddell. Quant à Piper, il a préféré partir au volant de sa Ferrari LM qui l'en récompensera d'une belle 7ème place.
Chaussée de Goodyear, la GT40 du team Strathaven est victime d'un bris de moyeu arrière en première séance d'essais et du serrage de son moteur dans la seconde. John Wyer devra fournir un de ses 4,9l de réserve pour la course. Un rapport de 5ème plus long sera monté afin d'éviter les hauts régimes. Qualifiée en 25ème position avec un temps de 3'58"1, elle rend presque 20 seconde à la meilleure GT40 de Rodriguez / Bianchi.
Mike Salmon entame la course sur un rythme prudent. De la 24ème place à la première heure, la Ford verte remonte à la 13ème place à la 5ème heure. Hélas, Liddell imite Muir en s'ensablant à Mulsanne. S'il y reste moins longtemps, la numéro 12 n'en chute pas moins au 33ème rang après 7 heures de course. Sa remontée sera perturbée par des ennuis électriques et par un tête à queue de Salmon au Tertre Rouge.
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Parvenue en 21ème position peu après la mi-course, la Ford ne pourra jamais réintégrer le top 20, la boîte faisant des siennes au lever du jour. Après une tentative de réparation infructueuse, Salmon / Liddell renonceront vers 8 heures du matin.
La Ford GT40 Fly ELM07
En 2022, Fly Car Model, en collaboration avec son distributeur britannique Gaugemaster, annonce une nouvelle collection de 12 modèles ayant participé aux 24 Heures du Mans en séries limitées de 200 exemplaires chacun. Ils sont tous basés sur les moules déjà existants des Porsche 911, Ferrari 250 GTO, Ford GT40, Porsche 917 et Lola T70. Cette GT40 numéro 12 à l'originale livrée verte fait partie de la première série de Ford GT 40 de cette collection.
La reproduction de Fly est clairement trop aplatie et donne l'impression que la voiture a été écrasée. Par contre certains détails comme les papillons de roues, simplement représentés par un trait de peinture chez Scalextric sont bien présents sur la Fly. D'autres détails plus discrets tels que les clignotants, suspension arrière, éclairages de numéros sont bien reproduits.
Malgré tout, quelques éléments ne sont pas fidèles tels que les phares inférieurs trop petits et les pneus avant d'un diamètre insuffisant. Sur la piste, une fois l'aimant retiré, la GT40 tourne en souplesse sur la piste et c'est un régal de voir évoluer cette légende de la course automobile.