La Ferrari 512M numéro 1030 a été convertie aux spécifications "M" au printemps 1971 et participe aux 24 heures du Mans à sa première course sous cette nouvelle forme. Toujours engagée par l’Écurie Francorchamps et forte de sa brillante cinquième place aux 24 heures du Mans 1970, la 512 belge arbore les couleurs de Camel, le nouveau sponsor apporté par Alain de Cadenet. Le pilote américain qui débute au Mans sera secondé par l'expérimenté Hugues de Fierlandt qui a piloté la voiture durant toute la saison 1970 et le début de la saison 1971.
Qualifiée en 10ème position avec un temps de 3'21"6, la 512 jaune va conserver cette position durant les quatre première heures. Remontant tranquillement, elle atteint la 6ème place à la 7ème heure. Cédant face à la Matra solitaire, la numéro 9 conserve la 7ème place jusqu'à la mi-course.
A lire aussi | Ferrari 512M #16 ‣1971
Malheureusement, l'embrayage donne des signes de faiblesses et doit être remplacé. La réparation va coûter près d'une heure d'arrêt et deux places. Retrouvant la 7ème place à la 14ème heure, la Ferrari 512M conserve cette position jusqu'à la 18ème heure où la boîte de vitesses cède et provoque l'abandon.
La Ferrari 512M Spirit S100207
Spirit est un fabricant espagnol de voitures de slot racing qui a produit des modèles de 2001 à 2010. A coté de modèles de tourisme ou de rallye, Spirit a construit des voitures d'endurance modernes et classiques telle que la Ferrari 512M jamais encore reproduite pour le slot racing. Toutes les 512M des 24 heures du Mans 1971 ont été présentes au catalogue Spirit dont la numéro 9.
Pour une fois sur les Ferrari 512 de Spirit, la décoration est complète et même les stickers sont présents sur la panneau arrière. Par contre les décalques Camel Filters sur les cotés du capot arrière sont trop petits, ils devraient couvrir toute la longueur jusqu'à la portière. Sur le capot avant, les stickers Esso et Heuer sont également trop petits. Par contre, le rétroviseur de toit est bien peint en rouge comme sur le modèle original. La peinture de très bonne qualité, la forme générale donne l'impression que la voiture est montée sur un châssis trop court. En réalité l'empattement est exact, mais cette impression est donnée par l'habitacle trop haut et par conséquent par un pare-brise pas assez incliné. Le capot arrière n'est également pas assez long, ce qui renforce l'aspect court de la voiture.
Malgré ses défauts, la miniature a un aspect général très flatteur. Malheureusement à la sortie de boîte, lorsque l'on pose la 512 sur la piste, la voiture roule mal. Les pneus arrière trop gros frottent sur l'axe du moteur et ceux de l'avant buttent contre la carrosserie. Une fois équipée de pneus plus adaptés la Ferrari peut rivaliser avec les Ferrari 512S de chez Fly. Néanmoins, il faut faire très attention aux ailerons arrière qui se détachent au premier choc.