Fidèle parmi les fidèles de la marque, l'écurie Francorchamps achète la Ferrari 512S châssis numéro 1030 au printemps 1970. Peinte en jaune, les couleurs nationales belges devenues celles de l'équipe, elle débute à domicile lors des 1000 km de Spa. Derek Bell (qui débute ce jour là une prolifique carrière en endurance) sera le plus rapide des ferraristes en piste derrière Jacky Ickx et cette performance lui vaudra une place dans l'équipe officielle au Mans.
Pour les 24 Heures du Mans 1970, elle est qualifiée en 13ème position avec un temps de 3'40''4 à près de 20'' de la pôle de Vic Elford, elle se place au dernier rang parmi les 11 Ferrari 512S engagées. Hugues de Fierlandt, qui est secondé par un autre Britannique, Alistair Walker (un habitué de la Formule 2), parviendra à amener à l'arrivée la seconde rescapée de l'armada Ferrari malgré des problèmes d'alimentation.
Naviguant sous le déluge aux alentours de la dixième place en début de course et profitant des abandons des voitures de tête, la belle Ferrari jaune sera pointée en septième position à la mi-course et terminera à une honorable cinquième place. Pour l'occasion, la Ferrari s'est habillée d'un capot long à l'arrière, mais elle arbore toujours le premier modèle de capot avant plus enflé avec les rétroviseurs sur les ailes. Adaptée tardivement aux spécifications "M", elle reprendra le chemin du Mans en 1971 où elle abandonnera.
La Ferrari 512S Fly C28
Fly décline sa superbe Ferrari 512S dans cette version longue queue numéro 12. La voiture est parfaite, la décoration très fidèle et la finition irréprochable. C'est certainement l'une des plus belles Ferrari 512S reproduite par Fly.
Une fois l'aimant retiré, le moteur transversal présente l'inconvénient de délester l'avant et il est nécessaire de placer un lest pour équilibrer les masses et obtenir un bon comportement sur la piste. La Ferrari est puissante et très rapide en piste et seule la crainte de casser cette belle voiture modère les ardeurs du pilote.
Ferrari 512S châssis n° 1030