Le Commandatore ayant échoué dans sa tentative de faire homologuer la Ferrari 250 LM dans la catégorie GT, celle ci s'aligne dans la catégorie "Prototypes" pour les 24 heures du Mans 1964. Le moteur est désormais porté à 3,3 litres, la "250" devient donc une "275" mais pour des raisons politiques et pour entretenir la confusion avec les GTO, Ferrari conservera toujours l'appellation "250". Alignée par l'usine aux essais d'avril, 250 LM 5853, est ensuite vendue à Jacques Swaters qui l'engage pour la course sous la bannière de l'Equipe Nationale Belge.
lle est confiée à l'équipage franco-belge Pierre Dumay / Gerhard Langlois qui qualifie la berlinette en 11ème position avec un temps de 3'56"4. Dès le premier tour, Pierre Dumay effectue un tête-à-queue au Tertre Rouge sur l'huile répandue par la 250 LM de Piper. Il repart avec l'avant abimé et surtout une entrée d'air réduite qui sera préjudiciable au bon refroidissement du moteur.
Des problèmes d'embrayage et de surchauffe ralentissent la voiture qui pointe néanmoins à la 8ème place à la 15ème heure. Peu après, Dumay heurte les fascines à Maison Blanche et rentre au stand au ralenti avec l'avant gauche très abimé. Après plus d'une demi-heure de réparations, la LM remonte jusqu'à la 11ème place mais va perdre 5 places dans la dernière heure et franchira de justesse le drapeau à damiers à la 16ème place
La Ferrari 250 LM Airfix 5140
La Ferrari 250 LM d'Airfix est construite sur la base du kit statique modifié. Le châssis a disparu et est remplacé par un plancher supportant le moteur, le guide et le train avant directionnel, accessoire assez rare dans le monde du slot racing. L'habitacle est réduit à sa plus simple expression et le pilote est juste représenté par une tête casquée. Les roues, à rayons dans le kit, sont sur le modèle motorisé identiques aux autres voitures de slot racing Airfix. Des pièces chromées améliorent la finition telles que les bouchons de réservoirs ou les feux arrière.
Le modèle est reproduit dans un plastique dur teinté dans la masse. La forme est assez réaliste sauf sur la partie avant où les phares en particulier sont beaucoup trop petits. Sur la piste, les roues avant directionnelles donnent une touche de réalisme à la voiture et le comportement est correct pour une voiture des années soixante. Pour s'approcher de la voiture réelle, le modèle présenté est équipé de roues à rayons Ninco et décoré à l'aide des décalcomanies de chez Pattos.
Le kit statique Airfix M205C
La gamme des voitures en kit Airfix au 1/32ème produites de 1960 à 1980, représente environ une quarantaine de modèles. En 1968, la Ferrari 250 LM est mise au catalogue. Composée d'environ 50 pièces, le kit est complet et finement moulé mais nécessite une bonne dose de patience et de savoir faire pour obtenir un modèle fini de belle facture. C'est le même moule qui servira à la fabrication du modèle de slot racing.