Vingt quatrième produite, La Ferrari 250 GTO 4153GT a été vendue le 2 juin 1963 en France à Pierre Dumay peinte en gris métallisé avec une bande centrale tricolore bleu-blanc-rouge et conduite à gauche.
Pour les 24 heures du Mans, son propriétaire fait équipe avec le belge "Eldé" (Léon Dernier). Les organisateurs qui avaient refusé son engagement en mars, furent heureux de l'accepter, manquant de voitures lors du pesage. Qualifiée avec un temps de 4'06"09, la numéro 24 occupe la 14ème position sur la ligne de départ.
Partie lentement, la voiture occupe la 20ème place à l'issue de la 3ème heure. Profitant les abandons et roulant sans ennuis, la GTO grise entre dans le trio de tête au petit matin. A la 19ème heure, la numéro 25 pointe désormais en seconde position, place qu'elle va tenir pendant 2 heures.
Malheureusement des ennuis de freins ne permettrons pas de tenir cette position et c'est finalement à la quatrième place que la voiture va terminer la course. Cette brillante performance s'accompagne de la seconde place en catégorie GT.
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Elle sera revendue fin 1963 à l’écurie Francorchamps de Jacques Swaters et la bande tricolore originelle sera remplacée par une bande jaune en travers du capot et reliant les passages de roues. C’est dans cette livrée que 4153GT aura son heure de gloire en gagnant le Tour de France automobile de 1964 avec Lucien Bianchi et Georges Berger à son bord.
La Ferrari 250 GTO Fly A2019
Fly ressort périodiquement de nouvelles versions basées sur ses moules historiques. En 2020, c'est la Ferrari 250 GTO qui a droit à cette nouvelle livrée gris métallisée numéro 25 des 24 heures du Mans 1963. Les standards Fly sont au rendez vous et la miniature conserve tout ce qui a fait de cette marque une référence dans le domaine du slot racing. Le moteur avant dégage complètement l'habitacle qui est très fidèlement reproduit jusqu'à la grille du levier de vitesses.
Les formes sont justes et la finition enrichie de très nombreux accessoires tels que les sorties échappement finement détaillées, les attaches capot et l'insigne de calandre en photodécoupe. Un bémol cependant, la tête du pilote aurait mérité un moulage plus réaliste.
Sur la piste, une fois l'aimant retiré, les roues frottent dans la carrosserie et il faut une bonne préparation pour faire rouler correctement la voiture. Le moteur avant ne favorise pas l'adhérence du train arrière qu'il faut lester pour obtenir un bon équilibre.
Une autre reproduction ...
Racer, fabricant italien, a mis à son catalogue dans la collection SilverLine la Ferrari 250 GTO numéro 25 des 24 heures du Mans 1963 sous la référence SL10. Moulés en résine et extrêmement détaillés, les modèles de Racer sont destinées aux collectionneurs exigeants. Equipés de moteurs et de transmissions Slot.it de haute qualité, ils sont à la fois très performants sur la piste et parfaitement fidèles à la réalité.