0810 est la première Ferrari 250P construite. Elle est aussi celle qui remportera, dès sa première sortie, la victoire au 12 heures de Sebring en mars. Pour les 24 heures du Mans, Ferrari a adopté un embrayage en porte à faux au bout de la boîte de vitesses pour les châssis 0810 et 0812 qui impose une modification du capot arrière. Nino Vaccarella, encore convalescent suite à son accident du Nürburgring, laisse sa place à son compatriote Umberto Maglioli qui fera équipe avec le britannique Mike Parkes.
Classée 3ème sur la ligne de départ avec un temps de 3'51''6, Parkes se mêle dès le départ au trio de tête et à l'issue du second ravitaillement, prend la tête de la course à la 3ème heure. A la tombée du jour, Parkes / Maglioli sont alors accablés par des problèmes d'alimentation et d'allumage qui provoquent un long arrêt et relèguent la numéro 22 en 17ème position à la 7ème heure.
Retrouvant son rythme, l'équipage anglo-italien remonte régulièrement et pointe en 9ème position à la mi-course puis en 6ème position à la 16ème heure. Deux heures plus tard, il n'y a plus que deux Ferrari 250 GTO entre la numéro 22 et la voiture de tête. Si Dumay / "Eldé" s'inclinent à trois heures de la fin, la numéro 24 de Langlois / "Beurlys" conservera un avantage de 120 mètres sur la ligne d'arrivée.
La Ferrari 250P Monogram SR3207
Présentée comme toujours en kit par Monogram au milieu des années 60 avec la Ford GT40, la Ferrari 250LM et la Lola GT, la Ferrari 250P colle comme ses sœurs à l’actualité des courses de Sports Prototypes. Installée sur les différents châssis proposés à l'époque, la carrosserie est parfaite dans ses formes et ses détails. Disponible également en kit statique, la gravure et les pièces rapportées font de ce modèle un des plus populaires dans le petit monde du slot racing.
Le modèle est finement moulé dans un plastique dur teinté dans la masse. Les pièces chromées et translucides rapportées rendent ce modèle très réaliste et les roues à papillons sont très détaillées. Sur la piste, le gros moteur Mabushi propulse la Ferrari en souplesse et le lourd châssis en laiton abaisse le centre de gravité rendant la voiture très stable aussi bien en ligne droite qu’en courbe. Les roues en alliage, les paliers en bonze et le guide suspendu sont également les composants mécaniques qui rendent la voiture très agréable à piloter.