La Ferrari 250 GTO 4293GT a été construite en avril 1963. Elle est livrée à Jacques Swaters, directeur de l'Écurie nationale belge. Pour sa première course, elle débute par une victoire absolue aux 500 km de Spa en mai avec Willy Mairesse au volant. Pour les 24 heures du Mans, elle est confiée à l'équipage belge Jean Blaton et Gerhard Langlois van Ophen. Qualifiée en 16ème position avec un temps de 4'07"08, la numéro 24 est la moins bien placée des onze Ferrari sur la ligne de départ. Partie très lentement, 4293GT est seulement 28ème à la deuxième heure.
Profitant des nombreux abandons et accidents, elle remontre régulièrement et pointe en 12ème position à la 6ème heure, puis prend la 5ème place à la 11ème heure. Au matin, la GTO belge entre dans le trio de tête après l'abandon de Mairesse, puis rejoint la seconde place à la faveur des ennuis de sa soeur d'écurie, la GTO grise numéro 25. Bataillant avec la 250P de Parkes / Maglioli, elle parviendra à conserver sa deuxième position avec un avantage de seulement 120 mètres au baisser du drapeau. Cette brillante seconde place au général s'accompagne de la victoire en GT et de la deuxième place à l'indice de performance.
Les deux GTO belges étaient venues de Bruxelles par la route et y retournèrent de la même façon. Elle feront au passage un détour par Paris pour fêter cette belle performance. Le week-end suivant, Jean Blaton gagnera avec 4293GT la course inaugurale du circuit de Zolder. Ceci confirme l'extraordinaire solidité de la GTO capable en 8 jours de relier Bruxelles au Mans, de courir plus de 4000 Km, de retourner en Belgique via Paris, de se rendre à Zolder, de gagner la course et de revenir à Bruxelles sans aucune révision !
La Ferrari 250 GTO Pink-Kar CV037
Pink-Kar, fabricant espagnol, s'est fait d'abord connaître pour ses ré-éditions de l'Auto-Union et de la Bugatti 59 Scalextric. La Ferrari 250 GTO est un modèle original de la marque. Certains détails sont assez fins comme les entourages de phares chromés ou les prises d'air du capot, d'autres sont beaucoup plus grossiers comme les essuies glace ou les roues à rayons.
C'est la version civile rouge qui a servi de base pour reproduire la numéro 24 du Mans 1963. Pink-Kar a produit cette 250 GTO dans de nombreuses versions dont cette version rouge référence CV037. Le moule est assez réussi sauf pour l'habitacle qui est trop aplati. Les détails sont reproduits inégalement. Les roues d'origine sont particulièrement laides et remplacées par des Ninco sur le modèle présenté.
Il n'y a également aucun détail souligné à la peinture et l'intérieur est représenté de façon sommaire. Les flans sont percés de trois ouïes latérales mais il n'y en avait que deux sur 4293GT. Le moulage n'est pas d'une grande finesse, mais la peinture est profonde, bien brillante et le rouge exact. La mécanique est classique avec un moteur Mabushi standard, un châssis complet et un guide lame. Un emplacement pour un aimant est prévu dans le châssis, mais s'il permet d'augmenter la vitesse en virage c'est au détriment de l'agrément de conduite. Les performances sont plutôt bonnes comparées aux autres GTO de Scalextric ou de Fly grâce au moteur central qui équilibre bien la voiture.
Une autre reproduction ...
Racer, fabricant italien, a mis à son catalogue dans la collection SilverLine la Ferrari 250 GTO numéro 24 des 24 heures du Mans 1963 sous la référence SL09. Moulés en résine et extrêmement détaillés, les modèles de Racer sont destinées aux collectionneurs exigeants. Equipés de moteurs et de transmissions Slot.it de haute qualité, ils sont à la fois très performants sur la piste et parfaitement fidèles à la réalité.