La Ferrari 512S numéro 1006 est confiée au vétéran Masten Gregory qui se retrouve associé au débutant George Eaton, habitué de la Can-Am et vu la saison précédente en F1 sur BRM. Equipé d'un capot avant type sabot surmonté de deux dérives au sommet des ailes, le spyder 512S n'est plus de première fraîcheur et il n'y aura pas de miracle.
Qualifiée en 15ème position avec un temps de 3'29''7, elle rend plus de 10 secondes à la meilleure 512M de Donohue, mais elle aurait été bien placée dans le peloton des 512 en 1970.
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A peine la course lancée, Masten Gregory rejoint son stand dès la fin du tour de lancement en raison de problèmes d'alimentation. Il ne s'élance vraiment qu'après une demi-heure, ne bouclant qu'un tour avant de revenir au stand. Pendant plus de deux heures, les mécaniciens du NART vont remplacer toute l'alimentation, sans vraiment parvenir à résoudre le problème. Et comme l'embrayage ne vaut guère mieux, la numéro 14 se retirera du côté de Mulsanne à 19h40, après 7 tours couverts, sans que George Eaton ait pu en prendre le volant. On ne reverra jamais le Canadien au Mans.
La Ferrari 512S Fly C3
La Ferrari 512S spyder est le premier modèle de la série Classic construit pas Fly en 1997. La version des 1 000 kilomètres de Buenos Aires 1971 est la troisième mouture de cette superbe création. Pour réaliser la voiture des 24 heures du Mans 1971, il faut effacer une partie de la décoration et ajouter les deux petites dérives sur les ailes avant. Les décalcomanies sont fournies par Le Mans Decals.
Une fois l'aimant retiré, le moteur transversal présente l'inconvénient de délester l'avant et il est nécessaire de placer un lest derrière les roues avant pour équilibrer les masses et obtenir un bon comportement sur la piste. La Ferrari est puissante et très rapide en piste et seule la crainte de casser cette belle voiture modère les ardeurs du pilote.