La Dino 206S ressemble comme une petite sœur à la P3 et sera également déclinée en spyder et berlinette. Elle prend l'appellation de 206S car il est prévu d'en construire 50 exemplaires pour obtenir l'homologation en catégorie Sport. Engagée par le North American Racing Team, la Dino 206S châssis 008 s'est classée 3ème au Nürburgring. Elle est la seule carrossée en spyder. Qualifiée en 32ème position avec un temps de 4'02"7, elle est la moins bien qualifiée des trois Dino engagées.
Charlie Kolb désigné pour prendre le départ, doit s'arrêter dès le début de la course pour changer les bougies. Peu de temps après, la numéro 38 s'arrête à Mulsanne puis rentre à son stand au ralenti avant d'abandonner au début de la deuxième heure faute de pression d'huile. Une rupture de canalisation d'huile en serait la cause. Luigi Chinetti, le patron du N.A.R.T. a évoqué un défaut de fonderie des culasses qui étaient d'un nouveau modèle.
La Dino 206S GMC Slotcars GMCS05
Créée par Dominique Finazzi, G-M-C est une petite entreprise artisanale française basée à Istres spécialisée dans la fabrication et la vente de voitures de slot de sport prototypes ayant couru les 24 heures du Mans des années 1955 a 1985. Les voitures sont réalisées en résine a l'échelle 1/32ème et livrées en kits bruts, en kits peints ou en modèles prêts à rouler.
Le kit brut GMCS05
Le kit est prévu pour se monter sur les châssis Slot Classic ou PCS32. Il est livré avec vitrage, cockpit, pilote en résine, deux jeux d'inserts de roues, planche de décalcomanies, papillons de roues chromés et pièces photo-découpées. Comme pour tous les kits en résine, la bonne préparation des pièces avant peinture est essentielle. Si la carrosserie est moulée sans défaut, il n'en n'est pas de même pour les inserts de roues et le pilote qui demandent un long travail d'ébavurage. La découpe, l'ajustage et le collage des globes de phares est également assez délicat.
La reproduction est fidèle et le moulage respecte bien tous les détails de la voiture. La décoration est aussi de qualité, on peut juste reprocher le diamètre des numéros de course trop petit. Les plots de fixation étant bien positionnés, l'adaptation sur le châssis Slot Classic est facile. Les inserts de roues se montent sur des jantes aluminium standard. Sur la piste, cette mécanique permet de faire rouler correctement la voiture, mais il serait vain et risqué pour la résine, d'essayer d'aligner cette voiture en compétition.
La Dino Strombecker ouverte est la seconde version produite par Strombecker après la berlinette fermée. Pour réaliser un modèle acceptable, il est indispensable de remplacer les roues, ici des jantes en aluminium Slot.it et des inserts trouvés chez Darthobbies. Les décalcomanies sont fournies par Pattos, et quelques touches de peinture achèvent de donner un peu de réalisme à la voiture.Une autre reproduction
L'allemand Carrera et l'américain Strombecker ont reproduit la Dino 206 S à la fin des années 60. Les visions des deux constructeurs sont aussi différentes que peu fidèles à la réalité. Si la Carrera est plutôt juste sur sa partie arrière, l'avant est trop court et retroussé pour laisser passer le "kolossal" guide. La Strombecker est beaucoup plus fine, mais cette fois ci l'avant est trop long et les roues sans rapport avec la réalité.