La Ferrari 250 LM 5895 a été vendue neuve en juin 1964 au représentant de Ferrari au Royaume-Uni, Maranello Concessionaires. Peinte en rouge avec une rayure bleue, elle débute sa carrière en compétition à Monza en septembre aux mains de Roy Salvadori. Pour les 24 heures du Mans 1965, elle est confiée à Lucien Bianchi, pourtant annoncé au sein de l'Ecurie Francorchamps, et à l'anglais Mike Salmon qui participe pour la 4ème fois à l'épreuve sarthoise.
Qualifiée en 16ème position avec un temps de 3'57"2, elle effectue un bon départ qui lui permet de boucler le premier tour en 10ème position. 12ème à la première heure, 8ème à la seconde, la numéro 23 est la mieux placée des LM et atteint le 6ème rang à la 4ème heure.
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Une place qu'elle occupe encore au quart de la course, alors que les futurs vainqueurs ne sont que 13ème ! Hélas, la voiture abandonne vers 22h30, boîte de vitesses cassée.
La Ferrari 250 LM Fly 88321
En 2008 Fly annonce à son catalogue la Ferrari 250 LM. C'est la première version moderne de cette voiture après les reproductions anglaise d'Airfix et américaine de Monogram des années 60. Comme la numéro 26, la voiture est livrée en kit qui comprend environ 25 pièces, la carrosserie étant déjà livrée assemblée avec les phares, les vitres, les pièces en photo-découpe et l'intérieur. Le montage extrêmement simple, se concentre sur le châssis. Le moule est un peu rondouillard et ne traduit pas la finesse de la voiture. La décoration de cette version numéro 23 est très fidèle et finement réalisée, peut-être la plus jolie 250 LM de Fly.
Sur la piste, une fois l'aimant retiré, le moteur transversal présente l'inconvénient de délester l'avant et il est nécessaire de placer un lest pour équilibrer les masses et obtenir un bon comportement. Au niveau des performances, la Ferrari avec des voies étroites et son centre de gravité assez haut n'est pas à la hauteur de son glorieux modèle.