La Porsche 904 GTS 091 commence sa carrière sportive par les 24 heures du Mans 1965. Directement engagée par Porsche System Engineering, elle est confiée au duo allemand Gerhard Koch et Anton Fischhaber. Koch entame sa troisième participation au Mans alors que Fischhaber débute dans la Sarthe. Qualifiée en 34ème position avec un temps de 4'20''8, la numéro 36 est la troisième des quatre 904 GTS 4 cylindres engagées.
Très bien partie, la Porsche d'usine occupe la 19ème place à la fin de la deuxième heure. Un long arrêt au stand la fait rétrograder à la 32ème place à la fin de la 3ème heure. Profitant de le remarquable fiabilité du 4 cylindres à plat, la Porsche numéro 36, remonte progressivement au classement au fil des abandons des leaders.
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Elle pointe à la 12ème place à la mi-course et en 6ème position à 8 heures de l'arrivée. Elle gagnera encore une place grâce à l'abandon de la Ferrari 330 P2 numéro 20. La remarquable cinquième place au générale sera complétée par la victoire à l'indice énergétique.
La Porsche 904 GTS Monogram 85-4880
Monogram reproduit la Porsche 904 091 avec le capot jaune et rouge dans la version des 12 heures de Sebring 1966 . Pour réaliser la version des 24 heures du Mans 1965, il faut supprimer toute la décoration par un léger ponçage au papier très fin (1200 ou plus) suivi d'un lustrage au polish pour que le vernis retrouve son brillant. Les décalcomanies sont réalisées par impression jet d'encre sur du papier blanc spécial qui doit être impérativement verni après une bonne journée de séchage pour éviter que l'encre ne se dissolve dans l'eau.
Basée sur un antique moule, la Porsche 904 conserve ses deux principaux défauts qui sont sa largeur insuffisante et son essuie-glace moulé dans le vitrage. La finition du modèle est cependant superbe. Les roues et les accessoires sont parfaitement reproduits. Sur la piste, une fois l'aimant retiré, la Porsche a un comportement très correct.
Malheureusement, le moteur Scaleauto slimline 20 000 tr/mn est beaucoup trop puissant et le frein insuffisant pour assurer un pilotage serein. La seule solution est de baisser le voltage pour retrouver des performances compatibles avec les grandes roues et l'étroitesse du châssis.