L'Alfa Roméo Giulia TZ 2 750112 a été construite sur la base d'un châssis de TZ1 modifié et est la seule carrossée en aluminium. Elle a certainement servi de base pour les moules des voitures en fibre de verre. Elle démarre sa carrière en compétition par une belle 7ème place aux 1000 km de Monza.
Pour les 24 heures du Mans, elle est confiée à l'équipage franco-italien José Rosinski et Teodoro Zeccoli, deux pilotes d'expérience dans la Sarthe. Aux essais, la numéro 43 se qualifie en 36ème position avec un temps de 4'22''6 mais elle est la moins bien placée du trio des TZ 2.
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Pour la course, c'est Zeccoli qui prend le départ. Au premier passage le pilote italien un peu optimiste au freinage de Mulsanne ne peut éviter le redoutable bac à sable. Malgré tous ses efforts, il ne pourra dégager sa voiture et l'abandon sera prononcé dès la fin de la deuxième heure.
L'Alfa Roméo Giulia TZ 2 Fly 057306
Le fabricant espagnol Fly a eu l'originale idée de reproduire l'Alfa Roméo Giulia Tubolare Zagato dans sa seconde version. Si les roues sont superbes et la décoration fidèle, la voiture est trop aplatie au niveau de l'habitacle. L'erreur est nettement visible sur les vitres latérales et le pare-brise.
Le second défaut important est la présence de quatre ouvertures sur le capot avant alors qu'il n'y en avait qu'une sur les voitures du Mans. Il manque également les phares d’appoint qu'il faut ajouter et n'utilisant pas la photo découpe, Fly a moulé la calandre en plastique mais celle ci est trop épaisse et s'ajuste mal sur la carrosserie. L'essuie glace, moulé également en plastique, est vraiment trop énorme.
Par contre, sur cette numéro 43, Fly a bien reproduit l'entourage des phares en noir et non en chromé comme pour les deux autres TZ 2.
Sur la piste, le moteur avant a tendance à délester le train arrière qui manque de motricité, mais c'est surtout le train avant à roues (très) indépendantes qui ne permet aucun appui fiable de la voiture dans les virages.