La Ferrari 250 GTO 3769GT est livrée neuve au Français Fernand Tavano le 13 juin 1962 en vue de participer aux 24 Heures du Mans qui se déroulent dix jours plus tard. Son moteur ne délivrant pas la puissance nécessaire au banc, il doit être reconstruit à Maranello. C'est donc avec le moteur de 3607GT que cette GTO prend le départ de la course. Son propriétaire fera équipe avec le très expérimenté André Simon dont ce sera la 10ème participation aux 24 heures du Mans.
Qualifiée en 13ème position avec un temps de 4'08"1, elle se place juste après à la meilleure GTO de Ireland / Gregory. Tournant comme une horloge, la numéro 23 pointe en 5ème position à la 6ème heure et conserve cette position jusqu'à la 15ème heure.
A lire aussi | Ferrari 250 GTO #20 ‣1962
Malheureusement, vers 7h30 le dimanche matin, la transmission va lâcher, entrainant l'abandon de la belle GTO grise alors qu'elle pointait en deuxième position en GT et à la cinquième place au général.
La Ferrari 250 GTO Fly ELM03
En 2022, Fly Car Model, en collaboration avec son distributeur britannique Gaugemaster, annonce une nouvelle collection de 12 modèles ayant participé aux 24 Heures du Mans en séries limitées de 200 exemplaires chacun. Ils sont tous basés sur les moules déjà existants des Porsche 911, Ferrari 250 GTO, Ford GT40, Porsche 917 et Lola T70. La Ferrari 250 GTO numéro 23 fait partie de la deuxième série disponible. Les standards Fly sont au rendez vous et la miniature conserve tout ce qui a fait de cette marque une référence dans le domaine du slot racing. Le moteur avant dégage complètement l'habitacle qui est très fidèlement reproduit jusqu'à la grille du levier de vitesses.
Les formes sont justes et la finition enrichie de très nombreux accessoires tels que les sorties échappement finement détaillées, les attaches capot et l'insigne de calandre en photo-découpe. Un bémol, la tête du pilote aurait mérité un moulage plus réaliste.
Sur la piste, une fois l'aimant retiré, les roues frottent dans la carrosserie et il faut une bonne préparation pour faire rouler correctement la voiture. Le moteur avant ne favorise pas l'adhérence du train arrière qu'il faut lester pour obtenir un bon équilibre.