Pour concourir dans la catégorie "Sports", John Woolfe passe commande pour la saison 1969 de la Lola T70 SL146 équipée d'un V8 à injection en attendant la livraison de sa Porsche 917. A la suite du décès dramatique de Woolfe au premier tour des 24 heures du Mans 1969, l'équipe est dissoute et le coupé 146 est vendu à l'écurie belge VDS (les initiales du comte Van der Straaten). Décorée aux couleurs traditionnelles de l'équipe (carrosserie rouge avec bandes bleues et blanches), elle sera pilotée pendant toute la saison 1970 par le talentueux Teddy Pilette secondé dans les épreuves longues par Gustave Gosselin.
C'est donc cet équipage qui se présente aux 24 Heures du Mans 1970. Médiocrement qualifiée en 28ème position avec un temps de 3'46''5 à plus de 26'' de la pôle de Vic Elford, elle débute la course sérieusement en remontant régulièrement au classement.
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Elle pointe en huitième position à la 7ème heure de course à 10 tours des leaders. Malheureusement, la transmission rendra l'âme à la fin de la neuvième heure. SL146 reviendra dans la Sarthe pour l'édition 1971 avec les mêmes pilotes sans plus de chance puisqu'elle abandonnera dès la deuxième heure sur bris de piston.
La Lola T70 Fly C34
Fly décline sa Lola T70 dans cette rare version du Mans 1970. La voiture est bien reproduite, la décoration très fidèle et la finition irréprochable. On peut reprocher, en regardant attentivement les photos, une face avant trop courte, pas assez allongée. On voit également que les déflecteurs arrières sont peints en blanc alors qu'ils restent de la couleur de la voiture sur le modèle réduit. Les rétroviseurs sont aussi curieusement absents.
La Lola est large, très basse et bien campée sur ses roues. Une fois l'aimant retiré, seule façon de tester le véritable comportement de la voiture, la Lola est lourde et pataude en piste et il est difficile de la piloter à la limite de crainte de casser les fragiles ailerons arrière.