Caisse en acier et capots avant et arrière en aluminium, la Ferrari 365 GTB/4 "Daytona" châssis numéro 15667 accuse 1 445 kg sur la bascule. Engagée par l'importateur Ferrari en France Charles Pozzi, elle s'avérera la plus rapide des Ferrari sur la ligne droite : 296 km/h dans les Hunaudières. Confiée à l’équipage français Claude Ballot-Lena et Jean-Claude Andruet, la numéro 39 est qualifiée en 28ème position avec un temps de 4'25"4 à plus de 4 secondes de la meilleure Daytona, sa camarade d'écurie la numéro 75.
Tournant comme un horloge, la berlinette Ferrari atteint la 11ème place à la 6ème heure. En tête de la catégorie GT depuis la 3ème heure, la lutte fût chaude. Sitôt les Corvette essoufflées, les Ferrari ont régulièrement contrôlé la course. Après l'élimination de Migault / Rouveyran (trahis par leur embrayage), le long et passionnant duel entre Andruet / Ballot-Léna et Posey / Adamovicz a commencé. Il faudra attendre 21 heures de course, le tête-à-queue et les ennuis de boîte de Posey pour voir les français enfin libérés.
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La voiture ne connut aucun ennui majeur et n'effectua que 16 arrêts à son stand. Grace à des chronomètres dans la tête des pilotes et un calendrier de course impeccable, la numéro 39 franchira la ligne d'arrivée en 5ème position, remportant la victoire en GT, et à cause de son poids, elle se classera également première à l'indice de performance.
La Ferrari 365 GTB/4 Fly A0653
Fly décline sa superbe Ferrari 365 GTB/4 dans cette version des 24 heures du Mans 1972. A l'époque de sa sortie, Fly a frappé un grand coup avec cette reproduction ultra précise pour un modèle de slot racing. Il serait trop long d'énumérer tous les détails qui font de cette voiture un modèle exceptionnel. Même la grille du levier de vitesse est reproduite. La décoration n'est pas en reste, et il faut une loupe pour découvrir la finesse de certains éléments comme ceux posés sur les dérives à l'avant. On peut juste reprocher un habitacle trop aplati et un essuie-glace un peu massif.
Sur la piste, une fois l'aimant retiré, le moteur avant présente l'inconvénient de délester le train arrière et il est nécessaire de placer un lest pour équilibrer les masses et obtenir un comportement correct sur la piste. La Ferrari roule correctement et seule la crainte de casser cette belle voiture modère les ardeurs du pilote.